Nom provisoire : Plastique à terre
Dans le paragraphe 8 sont listés 4 niveaux de participation, vous pouvez exprimer votre préférence pour l’un ou l’autre
Sommaire
- Idée résumée
- Constat
- Forme
- Evolution
- Nom
- Finances
- Licence
- Les besoins sur lesquels collaborer
- Plus sur l’initiateur de cette démarche
- Déclaration d’indépendance
- Contact
1 . Idée résumée
En ce jour du 11 juin 2020, je fais le constat que nous sommes dans une situation inédite qui laisse entrevoir une pollution dramatique dont le milieu marin dans son ensemble fera les frais une fois de plus et alors que celui-ci est déjà au bord de l’asphyxie.
Je suggère et prévois de créer un service internet qui permette à chaque personne de signaler à sa commune en quelques secondes au moyen d’une photo prise depuis son téléphone mobile l’emplacement d’un plastique abandonné à terre sur la voie publique et dont elle croiserait la route en vaquant à ses occupations.
2 . Constat
Considérons les points suivants :
-
La consommation de plastique est en hausse nette du fait de la crise sanitaire
-
La période de déconfinement génère une hausse très nette de la vente à emporter gourmande en emballages jetables notamment plastique.
-
La période de déconfinement << suscite un relâchement des comportements civiques usuels >>.
-
Elle coincide en outre avec la période des beaux jours et des soirées en bord de mer qui génère un amoncellement de déchets qui ne s’est jamais vu encore. Constat qui devrait se vérifier aussi en bord de tout point d’eau, lac, rivière, fleuve…
Considérons d’autre part que :
-
Le gouvernement a effectué une hausse de l’amende forfaitaire à 135€ et s’apprête à lancer une campagne d’affichage partout en France.
-
Les mairies et leurs services de propreté, les associations et les initiatives citoyennes se mobilisent pour accentuer leurs opérations de ramassage des déchets.
-
On peut estimer qu’ainsi nous allons parvenir à juguler une partie de ce raz de marée de déchets qui s’apprêtent à balayer l’été mais un constat a été fait cependant : encore aujourd’hui 80% des déchets jetés sur la voie publique finissent dans l’océan.
Et cela sachant que d’autres points nous attendent :
-
Nous sommes entrés dans la période de l’année où sévissent orages et épisodes pluvieux intenses. Lors de telles épisodes les déchets jonchant la voie publique ont de grande chance de rejoindre le réseau de tout-à-l’égout. Or si le débit d’eau à traiter est trop important ces déchets seront rejetés directement dans le milieu naturel par des ouvrages appelés « déversoirs d’orage ».
-
L’été 2020 s’annonce plus chaud que les années précédentes et très sec ce qui aura pour conséquence très certainement d’accentuer les sorties amicales et festives près des points d’eau.
-
Il faut compter avec un nouveau type de déchets qui s’est invité en plus de ceux habituels, les déchets liés au Covid-19 spécialement les masques qui en plus d’ajouter aux quantités comporte un risque sanitaire.
Je suggère et prévois de créer un service internet qui permette à chaque personne de signaler à sa commune en quelques secondes au moyen d’une photo prise depuis son téléphone mobile l’emplacement d’un plastique abandonné à terre sur la voie publique et dont elle croiserait la route en vaquant à ses occupations.
Selon l’emplacement du plastique abandonné à terre il sera fait une distinction sur la collectivité territoriale (commune, intercommunalité, département, région…) qu’il s’agira d’informer par le biais du service et selon les compétences légales de chacune (voirie, cours d’eau, plage, forêt…). Cette distinction sera faite automatiquement par l’application elle-même. Dans un premier temps on peut envisager un signalement vers un acteur unique parmi ces collectivités et dans l’attente que le dispositif technique soit suffisamment abouti à cette fin.
3. Forme
Le procédé pourrait prendre la forme d’une appli à télécharger et à installer sur son téléphone mobile.
Nous pouvons cependant commencer par réaliser un site web classique ce qui nécessite moins de mise en place et donc de temps qu’une appli. Une précédente création intitulée “Masque à terre“, laquelle héberge ce présent appel à co-création, a été réalisée par mes soins pour signaler à sa commune des masques chirurgicaux abandonnés à terre. Elle pourra servir d’inspiration à Plastique à terre sans nécessairement lui être totalement identique.
La création est collaborative si bien que vous pouvez encore à cet instant suggérer une forme différente quant au modèle de démarrage pressenti dont je viens de faire état. Un mix ou couplage d’idées peut permettre de parvenir à une création plus aboutie.
4. Evolution
Comment le service Plastique à terre va-t-il évoluer et s’améliorer ?
A partir d’un service de base (le signalement effectué au moyen d’une photo et du nom de la rue) des fonctionnalités supplémentaires pourront être décidées en commun qui tiendront compte des observations faites sur le terrain mais aussi des besoins des utilisateurs(trices) et des collectivités territoriales. Les échanges et contributions permettront de faire évoluer le service. Il sera mis en place à cette fin et pour permettre un démarrage rapide des chantiers collaboratifs à l’image de ceux déployés sur Masque à terre.
Une intercommunalité ou un département peut par exemple estimer avoir besoin de recruter une personne pour effectuer le ramassage des plastiques signalés et du fait de leur quantité, leur fréquence d’apparition et leur éloignement. C’est un besoin qui pourra se manifester par des fonctionnalités au sein du service et pour accompagner la tâche de ce ramasseur mobile.
5. Nom
J’ai pensé à “Plastique à terre” ou “SOS plastique à terre“
Je vais le nommer pour le moment ‘Plastique à terre’ pour des raisons de commodité et nous pourrons choisir sa formulation définitive le moment de mettre en route son premier jalon, son site web.
6. Finances
Pour ce qui relève d’un site web classique il faut prévoir la réservation d’un nom de domaine (ex donc : plastiqueaterre.fr) et l’hébergement du site.
Un hébergement dit ‘mutualisé’ a déjà été contracté chez le prestataire Ionos.fr pour Masque à terre lequel offre encore un espace de stockage conséquent dont le service Plastique à terre peut aisément bénéficier.
Il suffirait juste d’effectuer la réservation du nom de domaine et selon le nom du service qui sera retenu : ex : plastiqueaterre.fr
Le coût de la réservation du nom de domaine s’élèvera à 6 € TTC (la première année puis 12 € TTC les suivantes) ce qui fera l’objet d’un co-financement (page à venir selon le même modèle).
Il faut prévoir de surcroît une protection par copyright (voir paragraphe suivant n°6) pour un montant de 12,25 € TTC par an. Là également la dépense fera l’objet d’un co-financement (page à venir selon le même modèle).
D’autres dépenses pourront intervenir en fonction des besoins émergeants au cours du développement.
Il y a en outre le financement de l’appli mobile en tant que telle à prévoir laquelle nécessiterait un chiffrage.
Note : Quelques soient les dépenses à engager il est question que celle-ci suivent un mode de financement collaboratif. Lorsqu’une dépense est identifiée elle fait l’objet d’un appel à financement auprès de la communauté des participants co-créateurs et sympathisants du service. Le cocréateur ou sympathisant souhaitant prendre en charge une dépense, effectue son paiement. Lorsque la dépense est élevée il y a un découpage de la dépense en plusieurs sommes de différentes importances (par ex. 100€, 50€, 20€, 10€, 5€). Chacun prend en charge la somme de son choix à la hauteur de ses possibilités.
7. Licence
Le service a vocation à devenir une richesse universelle au service du bien commun, utilisable par tous et destinée à être enrichie de manière collaborative des apports de chacun et sans que personne ne puisse prétendre se l’accaparer de manière exclusive, le vendre ou le dénaturer.
A cette fin je prévois de recourir à une licence des oeuvres de l’esprit dont je suis à l’origine intitulée ‘Richesse collaborative universelle’ pour encadrer nos contributions respectives.
Une protection par copyright sera effectuée de surcroît par l’intermédiaire du prestataire CopyrightDépot.Com. Cette protection interviendra pour prémunir le service de tout plagiat c’est à dire pour dissuader des personnes indélicates de s’approprier la présente création. Elle garantira ainsi que les efforts que vous investirez de manière collaborative dans les chantiers collaboratifs qui vont être mis à l’oeuvre pour chacun des aspects du service ne seront pas vains. Elle est une sureté que l’initiateur de la présente création, Boris Perchat, ne fera pas valoir à moins donc qu’un constat de plagiat soit effectué.
Si une autre licence de votre connaissance vous paraissait mieux convenir, ou remplacement ou en complément de celles évoquées ci-dessus, il est encore possible de la suggérer.
8. Les besoins sur lesquels collaborer
Voir aussi à ce sujet le paragraphe 4
Etes-vous motivé(e) à collaborer à la présente création qui s’apprête à débuter ? Si oui merci de vous manifester sur la page de contact.
Je suis en mesure d’assumer le développement du site web ce qui peut être néanmoins effectué à plusieurs et au travers des chantiers collaboratifs (voici le principe des chantiers pratiqués sur Masque à terre).
Voici de surcroît des compétences qui constitueront un apport précieux :
- développeur web
- développeur appli mobile
- graphiste
- illustrateur
Il est aussi question :
- de devenir observateur attentif du service et de son évolution
- de devenir ‘simple’ utilisateur du service dès sa première mise en service sous forme d’un site web
- de devenir sympathisant et donneur de coup de pouce pour faire avancer le service et notamment au travers des chantiers collaboratifs qui seront mis en place dès la mise en service du site web
- de devenir co-créateur du service et dès lors que l’apport de contribution se fera au delà d’un simple coup de pouce par la tenue d’un ou plusieurs chantiers dans leur intégralité ou par l’apport de contributions répétées
Dans tous les cas, il sera utile de faire connaitre le plus largement possible cette co-création et le service qui va en découler notamment auprès de votre entourage et toute personne susceptible de le pratiquer avec enthousiasme
Vous pouvez d’ores et déjà manifester votre préférence pour tel ou tel rôle au moyen de la page de contact.
9. Plus sur l’initiateur de cette démarche
Je m’appelle Boris Perchat. J’habite Orléans.
J’ai un long passé de créateur de sites web expérience que j’ai débutée en 1994.
Je suis actuellement préparateur de commandes et agent logistique la journée.
Je mène par ailleurs sur mon temps libre à titre privé et par conviction personnelle, des projets en faveur d’une réduction de la pollution plastique. J’ai par exemple donné quelques conférences vulgarisatrices tout public sur cette thématique en fin 2018 / début 2019. J’ai créé par ailleurs des sites web comme celui-ci ou celui-là en plus d’une veille quotidienne sur le plastique.
De 2007 à 2016 j’ai été à l’origine d’une initiative en faveur des CD et DVD usagés intitulée « 1 million de DVD pour la planète » qui a permis d’épargner des centaines de stocks de CD et DVD de la poubelle. Je suis l’initiateur des sites web 1 milliard de masques pour la planète et de Masque à terre.
10. Déclaration d’indépendance
Je ne suis pas lié à l’industrie et aux fabricants de plastiques, ni même à l’industrie du recyclage.
J’ai eu des contacts avec l’industrie du recyclage par le passé. J’ai en effet oeuvré par le passé à une valorisation des CD et DVD usagés comme évoqué ci-dessus, mais ces contacts sont rompus et/ou révolus.
Il n’y a pas eu avec des professionnels ou même institutionnels de discussions ou tractations préalables à l’apparition du service Plastique à terre que je suggère et vous invite à co-créer.
11. Contact
Merci d’utiliser la page de contact.